Les analyses prospectives portant sur l’informatique montrent que la cybercriminalité continuera de s’intensifier et de s’adapter aux nouvelles technologies. Cela touchera encore plus de personnes, et de façon encore plus frappante dans nos vies (maisons connectées, bio informatique, I.A., etc…).

Face aux virus, nous avons des antivirus. Face aux publicités intempestives, nous avons des bloqueurs de publicités. Pour résoudre la plupart des problèmes techniques, nous déployons une solution qui est elle-aussi technique.

Mais cela ne suffit pas en cybersécurité, car face aux cybercriminels, il y a d’abord des êtres humains. Et ces derniers constituent la pièce fragile sans préparation.

« En même temps que les développeurs continueront d’inventer de meilleures mesures de sécurité, rendant l’exploitation de failles techniques de plus en plus difficiles, les agresseurs se tourneront davantage vers l’exploitation de l’être humain. »

– L’art de la supercherie de Kevin D. Mitnick (pirate informatique reconverti en consultant sécurité)

💡 Le problème humain se fait aussi sentir du point de vue professionnel :

Les entreprises sont tenues de respecter des règlements européens, des normes et autres bonnes pratiques pour maintenir leur activité à un niveau opérationnel et efficace. Elles ont besoin de compétences à plusieurs niveaux. Ces compétences ne sont pas innées et se voient requises en cours de chemin, au fil des évolutions numériques.

Pouvoir mobiliser ces compétences (et donc les posséder soi-même) est un atout indispensable.

Seulement, les formations scolaires et universitaires ne sont pas toujours en mesure de fournir un tel socle de compétences. La cybersécurité est parfois inexistante dans les programmes. Et il est trop tard pour les salariés aujourd’hui en poste qui ne pourront pas retourner sur les bancs de l’école pour obtenir la formation qui leur manquait.

Il faut trouver une autre solution.